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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

observations

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
Le gagnant est une gagnante !

"Est-ce une maman écureuil qui transporte son petit ?" propose la première Brigitte Boudard, pas certaine d'avoir la bonne réponse, mais bien avant Pierre-Emmanuel Ducommun.

Et c'est exact ! On le voit un peu mieux sur cette seconde photo où l'on distingue la queue et une patte du petit. Et encore mieux sur les photos suivantes empruntées à Internet.
 

Alban Larousse avait confirmé par anticipation : " Il transbahute un de ses petits, probablement pour le mettre hors de danger. Nid détruit ou repéré attaqué par une Pie ou une Corneille.... ".

Le gagnant est une gagnante !
Le gagnant est une gagnante !

Laissons la conclusion à la gagnante :
"J’ai toujours dit que dans une autre vie j’étais écureuil …"
 

Nous lui donnons rendez-vous à la BalbuFête, le dimanche 21mai après-midi, pour son cadeau...

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
Chouette, une Effraie au nichoir !

Elle s'appelle Effraie des clochers (Tyto alba), mais on pourrait aussi l'appeler Effraie des greniers ou Effraie des granges. Car ce rapace nocturne discret a pris l'habitude séculaire de squatter les constructions humaines en s'y introduisant par les ouvertures "libres". Comme elles rendaient des services avérés aux paysans en se nourrissant principalement de petits rongeurs, on ne leur disait rien.


Mais notre société moderne n'aime pas beaucoup ce genre de libertés, les pesticides empoisonnent les musaraignes et les campagnols (et les céréales, et nous par la même occasion), et les braves gens n'aiment plus trouver des déjections - ou des réjections qu'ils confondent avec les précédentes - sur la vieille voiture casée dans la grange ou sur l'ancienne télé remisée au grenier. Alors ils ferment les ouvertures, et la Dame blanche doit ficher le camp ou disparaître de notre "civilisation" !

Chouette, une Effraie au nichoir !

C'est ce qui est arrivé tout près d'ici : interdite de grange par des héritiers, l'Effraie et sa famille s'était réfugiée dans le "Toit aux Furets", un grenier peu visité de leurs cousins voisins. Déclarées "non grata" en raison de saletés blanches sur l'antique plancher, leur accès fut identifié et condamné. Sans doute trouva-elle refuge un moment dans un bâtiment agricole ouvert, mais...

 

Mais les tristes histoires peuvent avoir un de ces beaux rebonds qui vous feraient croire à la providence. A ce moment là, une association de randonneurs pédestres de Boigny présidée par Françoise, une amie, fit justement un don à la LPO pour l'installation d'un... nichoir à Effraie ! Ayant repéré lors de leurs ballades un abri agricole ouvert à tous vents  au bord d'une petite route à Mardié, les marcheurs ont demandé l'autorisation d'y faire installer le nichoir. Et c'était... oui, vraiment : juste devant la grange obturée, le grenier interdit, le refuge précaire ! D'ailleurs, notre Effraie y faisait régulièrement des haltes discrètes dans un coin sombre...

Chouette, une Effraie au nichoir !

L'installation faite, nous avons guetté des traces d'occupation. L'an dernier, rien de déterminant.
Mais cette année, tous les signes habituels  d'une présence de la chouette : sous la poutre-support côté accès au nichoir, quelques déjections, deux plumes appartenant à l'espèce, mais surtout une impressionnante collection de pelotes de réjection identifiant la Dame blanche...

Les pelotes de réjection, connaissez - vous ? Vous devriez, on apprend ça à l'école, non ?

Chouette, une Effraie au nichoir !

Les rapaces, comme tous les oiseaux d'ailleurs, avalent leurs proies sans les mâchouiller. Mais celles-ci sont pleines d'os et de poils, et leurs sucs digestifs plus ou moins puissants ne suffisent pas à les réduire : Il se forme donc un amas de poils et d'os qui est régurgité par le bec.

Pour les rapaces nocturnes uniquement, les os sont pratiquement intacts : mâchoires, fémurs... Comme on le voit sur le bas de la photo, chaque élément du bol alimentaire est là quand on disloque la pelote, et moyennant un petit "puzzle", on peut faire un inventaire précis des prises de l'oiseau correspondant.
 

Tous les rapaces ne rejettent pas des pelotes, et on ignore souvent que d'autres espèces familières le font. Ainsi, le Martin pêcheur accumule et rejette des minuscules pelotes constituée de résidus d'arêtes de petits poissons. Qui le sait ?

Chouette, une Effraie au nichoir !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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(Reprise d'un article du 18/03/11)

- Poisson d'avril ! (On s'en rapproche à grande vitesse !). Si vous espériez une collection d'images de ces adorables animaux familiers comme les postiers vous en proposent tous les ans  en décembre sur leurs calendriers, vous allez être déçus. Enfin, nous vous en avons mis quand même ici deux spécimens particulièrement craquants !
 

Non, nous allons parler de chatons... végétaux. Vous savez, ces petites grappes souples qui pendent sur  les branches de certains arbres (les amentifères) à la fin de l'hiver, alors que ceux-ci n'ont pas encore de feuilles ; quand ce ne sont pas ces épis duveteux qui s'érigent ... Il y en a des fins sur les Bouleaux ou les Noisetiers, des plus gros sur les Peupliers  ou les Châtaigniers ; certains paraissent "secs" ; d'autres, comme ceux des Saules, sont doux, comme du velours, et se couvrent de plein de petites antennes jaunes ; leurs couleurs sont variées, et parfois une même espèce d'arbre peut avoir des chatons de deux couleurs différentes ! Voici quatre  exemples de chatons  :

 

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De gauche à droite  : Peuplier tremble, Peuplier noir (mâle), Noisetier. Au fond : Saule marsault

Alors, que sont ces chatons... végétaux ? Ce sont les fleurs de ces arbres, tout simplement. Des grappes d'inflorescences  d'une organisation particulière, où nous avons du mal à reconnaître "la" fleur traditionnelle.  Ainsi, sur le chaton de Saule, les petites antennes jaunes ne sont que... des étamines.

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Le cas le plus intéressant est peut-être celui de cet arbre qui en voit de toutes les couleurs : le Peuplier noir (Populus nigra)Cette espèce emblématique de la ripisylve du Val de Loire, qui peut arriver à un énorme développement, est "dioïque" : les fleurs mâles et femelles sont portées par des arbres distincts.

Noir ?  Son écorce, oui. Car l'arbre, lui, à la fin de l'hiver, peut être d'un somptueux rouge cramoisi (ce sont les chatons mâles...). Ou vert clair (les chatons femelles), avant même les feuilles. Quelques semaines après, les fruits - capsules lâchent une sorte de ouate blanche contenant les graines. Avec une telle densité que les arbres sont blancs et que l'on croirait avoir à faire à des chutes de neige ! Après un été tranquillement vert, le Peuplier noir prend à l'automne une manifique teinte mordorée qui évolue vers les bruns des feuilles mortes. Mais nous serons amenés à en reparler plus spécifiquement...

Les minuscules fleurs mâles du chaton sont organisées en spirales caractéristiques. Si vous doutiez encore que ce sont des fleurs, le "lâcher de pollen" jaune qui précède la dégénérescence de ces beaux chatons vous le confirmerait. Allergiques, s'abstenir ! En dessous, les capsules de la fleur femelle qui seront fécondées par ce pollen.

 

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Les peupliers noirs sur : http://terresdeloire.net ou http://peupliernoir.orleans.inra.fr/reproduction.html

Et ci-après, les magnifiques bouquets de Peupliers noirs sur les rives de la Loire en bas du coteau du Mont à Mardié.

Des chatons ? Oh, que c'est mignon !
Des chatons ? Oh, que c'est mignon !
Des chatons ? Oh, que c'est mignon !
Des chatons ? Oh, que c'est mignon !
Des chatons ? Oh, que c'est mignon !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
Un album de Pierre-Mary Fontaine

Nous vous avions présenté Pierre-Mary Fontaine dans notre article "Photos de nos amis : un Balbuzard très bon pêcheur" du 21/07/2016 : " Dès qu'il revient à Mardié, Pierre-Mary Fontaine est un des plus assidus des photographes naturalistes opérant sur notre rive de Loire, où il fait souvent de belles observations et de très beaux clichés."

Profitons de cette période hivernale pour vous en faire partager plus, en commençant par le Petit gravelot (Charadrius dubius) et par deux autres Limicoles : le Chevalier aboyeur (Tringa nebularia), ici en vol de groupe, et le plus rare Tournepierre à collier (Arenaria interpres)

Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine

Quand on chasse l'image sur les bords de Loire à Mardié, on guette évidemment le plus emblématique des rapaces ligériens : le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus). En l'honneur de Pierre-Mary, comme par hasard, il sera chargé d'une prise exceptionnelle par sa taille !

Mais voici également deux beaux Aigles bottés (Hieraaetus pennatus), un en configuration claire et un médium. Un rare Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) et un Épervier d'Europe (Accipiter nisus) comme on en voit presque chaque jour en chasse sur la Loire.

Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine

Enfin, voici une série de passereaux photographiés sur le coteau : Tarier des prés (Saxicola rubetra) et Tarier pâtre (Saxicola rubicola) ; Pipit des arbres (Anthus trivialis) ; Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) ; Gobemouche gris (Muscicapa striata) ; Sittelle torchepot (Sitta europaea).


Pour finir, différentes Mésanges : Mésange huppée (Lophophanes cristatus), Mésange à longue queue (Aegithalos caudatus), Mésange nonnette (Poecile palustris).

Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine
Un album de Pierre-Mary Fontaine

Merci encore et bravo à Pierre-Mary Fontaine...

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes

L'univers des insectes nous reste très étranger : une variété innombrable d'espèces de toutes petites tailles, des observations fugaces, un aspect parfois... étonnant, des contacts certainement moins... chaleureux que ceux que l'on peut avoir avec des mammifères ou des oiseaux. Quelques rappels :

(Selon Wikipedia): Les Insectes (Insecta) sont une classe d'animaux invertébrés de l'embranchement des arthropodes et du sous-embranchement des hexapodes. Ils sont caractérisés par un corps segmenté en trois parties principales (tête possédant des pièces buccales externes, une paire d'antennes et au moins une paire d'yeux composés ; thorax pourvu de trois paires de pattes articulées et deux paires d'ailes plus ou moins modifiées ; abdomen dépourvu d'appendices) protégé par une cuticule formant un exosquelette composé de chitine et pourvu de trachées respiratoires. Le cycle de vie des insectes passe par plusieurs stades de transformations physiques appelés « mues » et implique généralement plusieurs métamorphoses.
Avec près de 1,3 million d'espèces décrites existant encore (et près de 10 000 nouvelles espèces inventoriées par an1), les insectes constituent la plus grande part de la biodiversité animale (...).
Ils sont apparus il y a plus de 400 millions d'années et ils sont les plus anciens animaux à s'être adaptés à la vie terrestre, (...) Ils ont de nombreuses interactions avec les humains. (...)

Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes

Avec près de 1,3 million d'espèces décrites existant encore (et près de 10 000 nouvelles espèces inventoriées par an1), les insectes constituent la plus grande part de la biodiversité animale (...).
Ils sont apparus il y a plus de 400 millions d'années et ils sont les plus anciens animaux à s'être adaptés à la vie terrestre, devenant amphibies. Ils sont également les premiers animaux complexes à avoir développé la capacité de voler pour se déplacer, étant les seuls à posséder ce moyen de locomotion pendant 150 millions d'années8. Pourvus d'ailes, d'une petite taille et d'un stade nymphal de la métamorphose, ces caractéristiques favorisant la colonisation de nombreuses niches écologiques expliquent leur réussite évolutive. On les trouve maintenant sous presque tous les climats et dans les milieux continentaux terrestres et aquatiques. (...)

Ils ont de nombreuses interactions avec les humains. Certains insectes entrent en compétition directe pour nos ressources comme les ravageurs en agriculture et en exploitation forestière (sylviculture). D'autres peuvent causer des problèmes de santé majeurs en tant que vecteurs de pathogènes et de maladies infectieuses graves. À l'opposé, beaucoup d'insectes sont considérés comme écologiquement bénéfiques en tant que prédateurs, pollinisateurs, producteur de commodités (miel, soie, etc.), détritivores, ou encore en tant que source de nourriture pour de nombreuses espèces animales et chez l'Homme.
 

Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
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Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
Mini-promenade dans l'immense univers étrange des insectes
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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
Magie d'automne

Faute de temps pour vous préparer un nouvel article 100% original, nous vous proposons de revoir une série d'"impressions automnales" datant de 2010.

 

A regarder, pour gâcher le plaisir, en vous représentant ces paysages forestiers éventrés par une déviation poids-lourds de 26 mètres d'emprise, prévue pour 11 000 véhicules/jour !

Magie d'automne
Magie d'automne
Magie d'automne
Magie d'automne
Magie d'automne
Magie d'automne
Magie d'automne
Magie d'automne
Magie d'automne
Magie d'automne

Mais pour le moment, n'y pensons pas, et profitons le plus possible du bel automne : le hasard pourrait organiser une rencontre de rêve avec cette jolie renarde peu farouche, venue d'ailleurs pour s'inscrire magiquement dans nos paysages colorés...

Magie d'automne
Magie d'automne
Magie d'automne
Magie d'automne
Magie d'automne

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
La grande migration des Grues cendrées

Notre correspondante Linette nous signale avoir observé trois vols de Grues depuis une semaine, avec un vol sans doute erratique puisqu'elles allaient en direction Nord Est.
 

Profitons-en pour attirer votre attention sur cette période de grande migration des Grues cendrées (Grus grus) : c'est le moment de garder votre regard tourné vers le ciel... et l'oreille attentive, car les passages sont bruyants, surtout la nuit !

La grande migration des Grues cendrées
La grande migration des Grues cendrées

Nous lui avons répondu ceci :

Le Loiret n'est qu'à la marge ouest du couloir de migration des Grues cendrées. Lesquelles utilisent de façon récurrente les ascendants pour regagner en altitude. Il n'est donc pas inhabituel de voir des groupes mettant le cap plutôt vers l'est, par exemple pour rejoindre une colonie dont elles se seraient séparées involontairement. Par ailleurs la recherche et l'utilisation des ascendants peut les amener temporairement à s'orienter vers le nord.
Trois fois, un hasard ?

Il n'en reste pas moins que le flux général sur la France est NE/SO comme on le voit parfaitement sur le site de la LPO Champagne-Ardenne

Avez-vous pris de bonnes photos ?

La grande migration des Grues cendrées
La grande migration des Grues cendrées

Nos photos, elles, datent de novembre 2011 : combien d'entre vous sont des anciens fidèles qui s'en souviennent ? 

 

Rappel : Toutes vos observations de grues cendrées peuvent être regroupées sur un seul site, où vous pourrez aussi suivre ces extraordinaires flux migratoires sur les autres départements : celui de la LPO Champagne-Ardenne.

La grande migration des Grues cendrées

Au moment où nous préparons un article sur les migrations du Balbuzard pêcheur sur notre site BalbuCam, voici une carte figurant les parcours migratoires des Grues cendrées dans le monde entier.

La grande migration des Grues cendrées

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
Epeiche cache-cache

Un Pic épeiche ( Dendrocopos major ) fait tranquillement son boulot matinal sur une souche de Pin : il pique là où l'écorce est faible, dans les anfractuosités du bois,  pour y trouver de la nourriture, petits invertébrés ou insectes...

A sa calotte entièrement noire, on reconnait que c'est une femelle.

Comme les épeiches en ont l'habitude, elle se déplace en tournant autour de l'arbre, ici vers la droite.

Epeiche cache-cache
Epeiche cache-cache
Epeiche cache-cache

Mais sa tranquillité ne dure pas  très longtemps : un mâle, reconnaissable à une plage rouge à l'arrière de sa calotte,  se pose... justement sur le parcours de Piquette, et commence par feindre le même type d'activité.

Pas dupe, la maligne préfère prudemment repartir dans l'autre sens. L'importun ne cache plus son jeu, il suit la femelle et tente de ne pas la perdre de vue...jusqu'à ce qu'elle s'esquive.

Epeiche cache-cache
Epeiche cache-cache
Epeiche cache-cache
Epeiche cache-cache
Epeiche cache-cache

Elle réapparaît sur le sommet de la souche, d'où elle domine la situation : sans être vue, elle observe l'autre qui semble avoir abandonné la poursuite...
 

"Rira bien qui rira le dernier !"

Epeiche cache-cache
Epeiche cache-cache
Epeiche cache-cache
Epeiche cache-cache
Epeiche cache-cache

Voir notre article "Portrait : le Pic épeiche, ce mal connu" du 10/06/2013.

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Couleurs des ciels, blancs des brumes

C'est particulièrement à l'automne que nous voyons les nuages jouer dans le ciel avec toutes les couleurs du jour. Celles du matin comme celles du soir nous font voyager dans les roses, les violets, les ivoires et les rouges.

Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes

Au cœur du jour, on retrouve le bleu du ciel qui sert de fond tantôt à des troupeaux de cirrocumulus moutonnants, tantôt à des petits cumulus bien sages, tantôt à de gros stratus chaotiques...


Évidemment, les gris annonciateurs d'intempéries, redoutées ou parfois attendues, ne sont jamais très loin dans ces jeux de couleurs...

Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes

Et puis parfois les nuages descendent au sol, souvent au petit matin, et transforment magiquement nos paysages familiers en y découpant des reliefs et des silhouettes flottantes...

Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes
Couleurs des ciels, blancs des brumes

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Mésange charbonnière et nid de Frelon asiatique
Mésange charbonnière et nid de Frelon asiatique

Une intéressante série signée Cyril Maurer : on y voit une Mésange charbonnière (Parus major) occupée à picorer dans un nid de Frelon asiatique (Vespa velutina) déjà presque à moitié détruit.

La scène se passe à Jargeau au début décembre. A première vue, on peut penser à une prédation du Paridé sur les larves, voire sur les insectes eux-mêmes : l'espèce s'attaque de façon courante à d'autres passereaux ou à toutes sortes d'insectes.

Sauf qu'à cette saison, le nid n'est plus habité : la colonie meurt à la fin de l'automne. Les destructions du nid peuvent alors avoir été amorcées par des attaques de pies ou de pics sur les derniers adultes ou larves mourants.

La Mésange, elle, pourrait venir par la suite rechercher pour se nourrir des individus morts dans le nid, voire des femelles sexuées tardives qui sont restées bloquées par l’arrivée du froid.

Mésange charbonnière et nid de Frelon asiatique
Mésange charbonnière et nid de Frelon asiatique
Mésange charbonnière et nid de Frelon asiatique

Reste que cette observation contribue à confirmer, s'il en était besoin, la présence de plus en plus  fréquente du redoutable Hyménoptère dans le département. Une invasion inquiétante...

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