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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait
Penelope, le mythe et le Canard

Serait-ce une beauté égale à celle de la compagne d'Ulysse, ou une fidèlité aussi légendaire que celle de l'infatigable tapissière qui aurait valu son nom à l'Anas penelope ?

Que nenni, c'est tout l'inverse : les grecs n'avaient pas peur, eux, de donner aux femmes des noms d'oiseaux... Et les migrations du Canard siffleur ont peut-être inspiré les pérégrinations du premier grand voyageur de l'antiquité.

Le Canard siffleur nous rend visite uniquement en hiver, d'octobre à mars... Venu d'Écosse, de Scandinavie, d'Islande ou de Sibérie, il va séjourner généralement en France dans les grands estuaires (baie du mont-Saint-Michel, baie de l'Aiguillon, golf du Morbihan, Camargue...). Il va se nourrir particulièrement sur les grands herbus autour des lacs, dans les zones de plaine inondées ou de marais salants.
Mais parfois, il affectionnera aussi la matière végétale de certains de nos étangs et des bords de la Loire.

Penelope, le mythe et le Canard
Penelope, le mythe et le Canard

Très sociables, les Canards siffleurs vivent toujours en groupe, hors période de nidification. Mais peuvent se mêler à d'autres espèces  d'Anatidés : c'était le cas de ceux qu'Alban Larousse nous avait fait découvrir dès la mi-février 2011.
 

Penelope, le mythe et le Canard

Voici quelques notations piquantes de la fiche "Oiseaux.net" :

" La femelle choisit le site du nid, qui est toujours bien dissimulé dans les hautes herbes (...). La femelle passe environ 90% de son temps sur le nid. Le mâle ne s'occupe pas de l'alimentation de la couvée et passe la majorité de son temps sur l'eau. Les petits (...) quittent le nid environ 24 heures après l'éclosion. Leur émancipation intervient au bout de 37 à 48 jours. "
 

Fiche complète sur "Oiseaux.net" : http://www.oiseaux.net/oiseaux/canard.siffleur.html
 

 

(Article reprenant certains éléments de celui du 27 février 2011)

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Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait

Cet article est la reprise d'un article de février 2014 : il présente un des oiseaux que vous pouvez observer à cette saison dans votre environnement. Et notamment sur les boules de gui, puisque comme son nom latin l'indique (Turdus viscivorus), il se nourrit beaucoup de boules de gui, participant ainsi à la dissémination de cette plante épiphyte et hémiparasite.  

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En hiver, en ce moment vous pourrez rencontrer et reconnaître ce discret oiseau brun de taille moyenne dont le dessous clair est parsemé de gros points sombres disposés de façon anarchique. La Grive draine (Turdus viscivorus) est plutôt sédentaire sous nos latitudes, et des nordiques peuvent venir chez nous en migration hivernale.

 

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C'est à découvert sur les prairies rases, où elle circule en position très tendue, que cette grive s'expose le plus : elle y recherche souvent des vers, qui constituent une bonne part de son alimentation variée, en les piquant dans le sol herbeux.

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Elle apprécie aussi les fruits, et, en hiver, mange des boules de Gui, participant ainsi à sa dissémination.

 

Puis, perchée en hauteur, la Grive draine va chanter une suite de courtes strophes changeantes, flûtées et sonores.

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Pour autant, il ne faut pas confondre la Grive draine avec la Grive musicienne, sensiblement plus petite et trapue, qui peut aussi fréquenter toute l'année vos bois ou jardins ; ou avec les deux autres espèces de Grives de nos régions, la mauvis et la litorne.

 

C'est dans les arbres proches des lisières que les Grives installent leurs nids. Quand le printemps est avancé, les juvéniles les quittent... parfois trop vite, comme celui-ci en équilibre sur une branche.

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Ou même comme celui-là au sol, où il devient très vulnérable à la prédation.

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"Faute de grives, on mange des merles", affirme le proverbe. Signifiant par-là que l'on doit se contenter du moins bon si on ne peut atteindre le meilleur. Pourtant, la Grive figure dans les trois ou quatre gibiers les plus tués par les chasseurs.

 

Plus d'informations sur oiseaux.net

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires
Quand les oiseaux font spectacle
Quand les oiseaux font spectacle
Quand les oiseaux font spectacle
Quand les oiseaux font spectacle

Une nouvelle vision, dans un épisode du documentaire "Planète terre" sur "la cinq", des extraordinaires Paradisiers (ou Oiseaux de paradis) de Nouvelle Guinée, ainsi que de leurs parades nuptiales ahurissantes, nous amène à nous questionner sur la présence et sur le rôle éventuel de telles parures du même ordre chez certains de nos oiseaux domestiques.
 

Quelles sont donc les espèces européennes dont les plumages peuvent être considérés comme les plus remarquables ? En voici quelques unes, parmi les plus familières, que nous vous laissons reconnaître.

Quand les oiseaux font spectacle
Quand les oiseaux font spectacle
Quand les oiseaux font spectacle
Quand les oiseaux font spectacle
Quand les oiseaux font spectacle
Quand les oiseaux font spectacle
Quand les oiseaux font spectacle
Quand les oiseaux font spectacle
Quand les oiseaux font spectacle

 

En comparaison  de ce qui est connu notamment des Paradisiers (voir ci-après), nous pouvons faire plusieurs constats simples :
 

- Aucune espèce européenne familière ne dispose d'un plumage aussi spectaculaire, extravagant ou surréaliste que ceux de ces espèces exotiques.
 

- Parmi elles, on ne rencontre généralement pas le dimorphisme sexuel caractérisé qui marque la plupart des espèces d'oiseaux de paradis.
 

- Enfin, même si certains plumages sont qualifiés de "nuptiaux" lorsqu'ils se font plus beaux à l'approche des périodes de reproduction, rares sont les espèces présentes en Europe pour lesquelles les rituels de séduction atteignent des niveaux de sophistication qui en font de véritables spectacles.
 

Sur notre territoire ligérien, le Grèbe huppé est sans doute l'espèce dont le rituel de séduction est le plus spectaculaire (notre article Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur du 16/04/16  ).

Le Combattant varié, dont le plumage et les parades nuptiales sortent vraiment de l'ordinaire, va bien faire des haltes migratoires sur la Loire, mais avant le changement de plumage du mâle. Il faut se rendre dans les Pyrénées ou les Alpes pour espérer voir les célèbres parades des rares Grands Tétras ou Tétras lyres.

Nous sommes donc loin des exubérances des forêts lointaines de la Nouvelle Guinée !

Quand les oiseaux font spectacle
Quand les oiseaux font spectacle

Pourquoi sommes-nous privés de telles richesses naturelles ? Sans doute l'explication se trouve-t-elle en conclusion de ce texte de présentation de superbes vidéos récoltées par des chercheurs du laboratoire d’ornithologie de l’Université américaine de Cornell, présentant différentes parades nuptiales réalisées par des Paradisiers sur le site de Maxisciences.

De superbes vidéos récoltées par des chercheurs du laboratoire d’ornithologie de l’Université américaine de Cornell présentent différentes parades nuptiales réalisées par des paradisiers ou oiseaux de paradis.

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/oiseau-de-paradis/les-superbes-et-etonnantes-parades-nuptiales-des-oiseaux-de-paradis_art30878.html
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"Des plumes aux couleurs chatoyantes

De manière générale, le groupe des paradisiers rassemble une quarantaine d'espèces différentes d’oiseaux de Paradis. Les deux tiers de ces espèces présentent un dimorphisme sexuel marqué. Ce terme technique désigne l’ensemble des différences morphologiques entre un individu mâle et femelle. Aussi les mâles, contrairement aux femelles, sont généralement dotés d’un magnifique panel de plumes aux couleurs chatoyantes. Durant la période nuptiale, les mâles ayant atteint l’âge adulte se lancent dans des parades uniques, particulièrement complexes, mêlant des chants, des danses et bien sur, une exposition de leur plumage coloré. Ces rituels varient selon les espèces et nécessitent une totale maîtrise des moindres détails pour convaincre les femelles.
 

Des oiseaux encore méconnus

Néanmoins, il reste encore beaucoup à découvrir sur les paradisiers et ces oiseaux insolites n’ont pas fini de surprendre les chercheurs. Réputés pour être les plus spectaculaires du monde animal, ils évoluent actuellement dans des aires restreintes regroupant les forêts denses de Nouvelle-Guinée et quelques îles australiennes. Très proches du groupe des Corvidae, rassemblant notamment les corbeaux, les corneilles et les pies, les paradisiers ont évolué dans un environnement marqué par l’absence de prédateurs et l’abondance de nourriture. Aussi, leur comportement est marqué par des techniques de séduction particulièrement développées au dépend des stratégies de défenses contre les dangers."

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